Marcher sur le Chemin du Nadir au Zenith!
bonjour à tous ,
me voilà inspiré par le texte de Jacques Lanzmann .
Il nous offre une réflexion poétique et profonde sur l’acte de marcher. Pour lui, marcher est bien plus qu’un simple déplacement physique ; c’est une quête intérieure, une exploration de soi et du monde. Chaque pas est une découverte, une rencontre, une communion avec la nature et les éléments. Marcher, c’est se confronter à ses limites, mais aussi les dépasser. C’est se libérer des contraintes du quotidien pour s’immerger dans une réalité plus vaste et plus riche.
En marchant, nous devenons des voyageurs du temps et de l’espace, des explorateurs de l’invisible. Nous nous connectons à des dimensions oubliées, à des secrets enfouis. Marcher, c’est dialoguer avec la terre, avec les arbres, avec les animaux. C’est se fondre dans le grand tout, se laisser porter par le rythme de la vie. Jacques Lanzmann nous rappelle que marcher est un acte sacré, une manière de se réconcilier avec soi-même et avec le monde. C’est une invitation à la liberté, à l’aventure, à la sagesse.
Marcher, c’est aussi une forme de méditation en mouvement. Chaque foulée nous rapproche de notre essence, nous permet de nous recentrer, de nous reconnecter à notre être profond. C’est un moyen de faire le vide, de se débarrasser des pensées parasites, de retrouver une certaine clarté mentale. En marchant, nous nous délestons des fardeaux du quotidien, nous nous allégeons, nous nous purifions.
Mais marcher, c’est également une aventure physique. C’est sentir ses muscles se tendre, son cœur battre, son souffle s’accélérer. C’est éprouver la fatigue, la douleur, mais aussi la satisfaction de l’effort accompli. C’est se découvrir des ressources insoupçonnées, une force intérieure, une résilience. Marcher, c’est apprendre à se connaître, à se respecter, à s’aimer.
Et puis, marcher, c’est rencontrer l’autre, le différent, l’inconnu. C’est s’ouvrir à de nouvelles cultures, de nouvelles perspectives, de nouvelles manières de vivre. C’est partager des moments de complicité, de solidarité, de fraternité. Marcher, c’est tisser des liens, créer des ponts, bâtir des passerelles. C’est se rendre compte que, malgré nos différences, nous sommes tous reliés, tous unis par cette même humanité.
Marcher, c’est enfin une manière de se réapproprier le temps. Dans un monde où tout va de plus en plus vite, où l’instantanéité est devenue la norme, marcher nous permet de ralentir, de prendre le temps, de savourer chaque instant. C’est une manière de résister à la frénésie ambiante, de se révolter contre l’urgence, de se réconcilier avec le présent.
Alors, prenons nos chaussures, nos sacs à dos, et partons à la découverte de nous-mêmes et du monde. Marchons, écoutons, ressentons. Car marcher, c’est vivre pleinement, c’est écrire notre propre histoire, page après page, pas après pas. C’est se laisser surprendre par la beauté du monde, par la richesse de la vie, par la magie de l’instant. Marcher, c’est se révéler à soi-même, c’est se découvrir, c’est se transformer. C’est, en somme, une manière de vivre, de respirer, d’exister.